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Pékinoscope
20 novembre 2006

Le paradis des vieilles filles (ou l'inverse)

Voilà un reportage au coeur de la communauté expat' qui va certainement trouver un écho chez plus d'une demoiselle occidentale à Pékin... (Par expat j'entends en effet un certain petit groupe de gens qui vivent à l'occidentale et se mélangent très peu à la population chinoise, le plus souvent avec des gros salaires. Pardon pour ceux qui vivent différemment.)

http://www.chinadaily.com.cn/china/2006-11/11/content_730390.htm

Il s'agit ici d'une analyse très poussée des raisons pour lesquelles les jeunes occidentales ne trouvent pas de fiancé en Chine, que ce soit dans la communauté des étrangers ou parmi les Chinois. Les raisons invoquées: les hommes expatriés célibataires sont très peu nombreux car ils ont tous été raflés par ces jeunes et jolies chinoises pleines de promesses. Ou alors ce sont des losers qui viennent en Chine parce-qu'ailleurs ils n'auraient aucune chance (c'est pas moi qui le dis!). Quant aux Chinois, les pauvres, ils sont trop timides et n'arrivent jamais à tenter leur chance...

Bref, les filles, tout cela nous semble bien désespéré! Des témoignages?

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Commentaires
R
J'aime les vieilles filles. Et lorsqu'elles sont laides, c'est encore mieux.<br /> <br /> Les vieilles filles laides, acariâtre, bigotes ont les charmes baroques et amers des bières irlandaises. Ces amantes sauvages sont des crabes difficiles à consommer : il faut savoir se frayer un chemin âpre et divin entre leurs pinces osseuses. Quand les vieilles filles sourient, elles grimacent. Quand elles prient, elles blasphèment. Quand elles aiment, elles maudissent. Leurs plaisirs sont une soupe vengeresse qui les maintient en vie. Elles raffolent de leur potage de fiel et d'épines. Tantôt glacé, tantôt brûlant, elles avalent d'un trait leur bol de passions fermentées. Les vieilles filles sont perverses. C'est leur jardin secret à elles, bien que nul n'ignore leurs vices.<br /> <br /> Les vieilles filles sont des amantes recherchées : les esthètes savent apprécier ces sorcières d'alcôve. Comme des champignons vénéneux, elles anesthésient les coeurs, enchantent les pensées, remuent les âmes, troublent les sangs. Leur poison est un régal pour le sybarite.<br /> <br /> L'hypocrisie, c'est leur vertu. La médisance leur tient lieu de bénédiction. La méchanceté est leur coquetterie. Le mensonge, c'est leur parole donnée. Elles ne rateraient pour rien au monde une messe, leur cher curé étant leur pire ennemi. Le Diable n'est jamais loin d'elles, qui prend les traits de leur jolie voisine de palier, du simple passant ou de l'authentique Vertu (celle qui les effraie tant). Elles épient le monde derrière leurs petits carreaux impeccablement lustrés. Elles adorent les enfants, se délectant à l'idée d'étouffer leurs rires. Mais surtout, elles ne résistent pas à leur péché mignon : faire la conversation avec les belles femmes. Vengeance subtile que de s'afficher en flatteuses compagnies tout en se sachant fielleuses, sèches, austères... C'est qu'elles portent le chignon comme une couronne : là éclate leur orgueil de frustrées.<br /> <br /> Oui, j'aime les vieilles filles laides et méchantes. A l'opposé des belles femmes heureuses et épanouies, les vieilles filles laides et méchantes portent en elles des rêves désespérés, et leurs cauchemars ressemblent à des cris de chouette dans la nuit. Trésors dérisoires et magnifiques, à la mesure de leur infinie détresse. Contrairement aux femmes belles et heureuses, elles ont bien plus de raisons de m'aimer et de me haïr, de m'adorer et de me maudire, de lire et de relire ces mots en forme d'hommage, inlassablement, désespérément, infiniment. <br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRA
C
(je passe sur certains passages très limites du précédent comm... tous les européens ne sont pas, heureusement, des "machos", perso, j'en connais pas)<br /> <br /> a priori je dirais que pour les hommes occidentaux, sortir avec une laowai n'est tout simplement pas très valorisant ni très attractif, vu que la plupart d'entre elles ont le même pouvoir et le même statut qu'eux. Je ne pense pas que cela soit une question de tour de taille pour parler correctement, car il y a plein de filles ici, qui sont aussi menues et aussi jolies que les jolies chinoises (même si elles sont certes bcp moins nombreuses donc plus difficiles à trouver). Cela reviendrait à dire que les mecs ne s'intéressent qu'au physique et non ... c'est pas vrai hein ? ;))<br /> Après, (ça m'ennuie quand même de généraliser mais c'est un fait) c'est évident que les filles occidentales ne sont pas draguées ici comme elles le sont dans leurs pays (ce qui nous fait nous remettre en question aussi, c'est pas plus mal). <br /> Et puis voilà, il n'y a visiblement pas la même "chemistry" entre les filles laowai et les chinois, qui existe entre les mecs laowai et les chinoises. <br /> Bref, je suis contente de ne pas être venue ici pour chercher l'amour, ça a l'air trop compliqué!!!
A
Il y a deux choses qui me viennent à l’esprit à la lecture du texte sur Chinadaily.<br /> D’une part cela me rappelle les pubs chinoises où l’on voit de plus en plus souvent des jeunes filles émancipées en train de tancer leurs petits copains dans leurs petits souliers. C’est évidemment à prendre au second degré, mais connaissant le caractère assez macho des chinois et le degré relatif d’émancipation des jeunes chinoises, je me mets à la place d’un de ces mecs et je ne me vois mal affronter un de ces dragons étrangers, compte tenu du boulot qui m’attends déjà avec les dragons locos (non, non, pas faute d’orthographe !). Sans parler des questions que je me poserais immanquablement sur la taille de mon zizi… mais mieux vaut ne pas développer ce sujet.<br /> Bref, perte de face en perspective.<br /> D’autre part cela me rappelle également les avions de la Lufthansa que je prends régulièrement pour mes voyages en Chine et dans lesquels les hôtesses chinoises côtoient les hôtesses allemandes. En deux mots, on pourrait mettre deux chinoises dans l’uniforme d’une allemande et pourtant ces dernières sont loin d’être grosses selon les critères occidentaux. Partant de ce constat et du fait que nous autres machos européens ne salivons pas tant que cela à la vue d’une fatma maghrébine ou d’une mamma africaine, ceci explique peut-être cela et surtout le contraire de cela. C’est vrai que les petites femmes chinoises, miam, miam…<br /> Mais chut, j’entends la mienne qui arrive. Où ai-je donc bien pu mettre mes petits souliers ?<br /> JP.
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