A la conquête de l'Ouest

Bon, après la Maison Blanche et la Statue de la LIberté, il eût été dommage de ne pas explorer un peu les lieux mythiques de la côté Ouest. Le temps m'est compté: pas le temps de faire les grands parcs nationaux. Le Granc Canyon, tout ça, c'est pour une prochaine fois. Mais une conférence m'appelle deux jours à Los Angeles: profitons-en pour faire un petit tour en Californie!

Los Angeles. Tout le monde en dit du mal ou presque. C'est quasiment la ville qui a inventé le mode de vie tout voiture. L'une des villes les plus étalées du monde, presque tout de plain-pied, avec de très larges avenues et les embouteillages qui vont avec.

Bah oui, mais il y a aussi les palmiers, la plage, et le fun. Les larges avenues sont bordées de petits commerces assez sympas, il y a des terrasses où se détendre avec des amis, des pistes cyclables pour faire du vélo. Il y a plein de gens bizarres. Des marginaux, des SDF, des jeunes qui veulent devenir rockstars, des hippies. Les hommes d'affaires sont là aussi. Mais leur business, c'est souvent le divertissement. Les trucs qui ne servent à rien, quoi. Une ville où il y a de la place pour le plaisir, les choses gratuites et bizarres. En arrivant de Washington, c'est tellement rafraîchissant!

Bon évidemment on se fait plaisir aussi en faisant un peu comme tout le monde. LA, c'est d'abord Hollywood.

Et puis aussi Sunset Boulevard.

Et puis Beverly Hills.

Enfin bref. Je suis allée à LA.

Ensuite: direction Nord, sur la Pacific Coast Highway, une route mythique qui longe la mer sur toute la côte Pacifique. Un paysage magnifique à mi-chemin entre la côte d'Azur et la Bretagne. Avec plein de vie sauvage: ici, des éléphants de mer qui se reposent pendant la mue (ils fichent vraiment rien les éléphants de mer, ça fait plaisir à voir).

Deux jours, cheveux au vent (très au vent) dans une décapotable. La petite laine n'était pas de trop. Mais qu'est-ce que c'était beau! Et qu'est-ce qu'on se l'est pétée !

Bref. Nous voilà à San Francisco. Toujours sous le vent et avec la petite laine. Et toujours avec la vie sauvage qui a envahi le quai n°39 du "Fisherman's Wharf" sous la forme d'une colonie de lions de mer. Et aussi sous la forme d'un ou deux mecs qui font du vélo tout nus dans les rues de la ville.

Clairement, si on ne rentre pas dans les cases les plus conservatrices de la société américaine, il faut partir à l'Ouest. Il y a pas mal de gens déjantés par là, de tous les genres, parfois avec un peu de nostalgie. Le mythe de la Beat generation entretient la mémoire, la poésie et le tourisme, pas mal, aussi.

Mais vu que nous on est des gens tout ce qu'il y a de plus ordinaires, on ne pouvait quand même pas rendre la décapotable sans lui faire faire un petit tour sur le Golden Gate Bridge...

Bon, ben voilà. La Californie, c'était cool, quoi.